Le libre-service sonne-t-il la fin des interactions humaines ?
C’est un fait, les interactions que nous avons quotidiennement en ville tendent à se réduire depuis de nombreuses années. Cette tendance bien connue, se renforce malheureusement aujourd’hui avec le développement du libre-service, mais aussi de concepts tels que les magasins sans caisse et les drives piéton.
Les rues sont envahies par des véhicules en free-floating et il est devenu possible de récupérer un colis dans un casier Amazon à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Mais derrière cette liberté, quel impact se cache sur le lien social en ville ? Qui a réellement accès à ces nouveaux types de service ? En quoi cela peut-il nuire à la vie urbaine ?
Avec l’accélération de nos rythmes et modes de vie en ville, le temps dédié aux activités annexes (courses, déplacements, etc.) se fait de plus en plus petit. Finies les files d’attente interminables à la caisse d’un magasin, le libre-service cherche chaque année à améliorer l’optimisation des vies urbaines et propose aux citadins un nouveau monde de liberté : celui de se déplacer à leur guise, de consommer sans limite de temps, d’avoir accès à de nouveaux outils. Le libre-service tente d’améliorer nos conditions de vie, mais a pour effets secondaires de diminuer nos interactions humaines, d’exclure une partie des habitants et de mettre en danger certains services offerts par la ville.
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